Revue de presse : « Zlatan, un gros bosseur, un garçon humble »

Auteur Team Kebano / Revue de presse / Pas de commentaire

Anderlecht reçoit le PSG ce mercredi en Ligue des Champions. Parmi la constellation des stars parisiennes, Zlatan Ibrahimovic occupe une place particulière. Erik Libois s’est penché sur le « phénomène » en allant à la rencontre de Kebano et Maaroufi qui l’ont côtoyé.

Un phénomène, un extra-terrestre, un génie du cuir, un égo surdimensionné mais aussi un grand cœur. Neeskens Kebano a vu la créature de près. Recruté au PSG, le Carolo a fait la préparation d’été avec le plus dingue des Suédois.

« C’est un très gros bosseur. J’ai vu à quel point il mettait du sérieux dans son travail, toujours à la recherche de la perfection. Souvent après l’entraînement, il restait plus longtemps pour faire quelques frappes devant le but. Il travaillait toujours. Il n’a pas la grosse tête, c’est une image que les médias lui donnent. »

« C’est une personne vraiment tranquille » reprend-t-il. « C’est un type comme les autres. Il parle à tout le monde. La plupart du temps, il est dans son coin et il attend l’entraînement. J’étais un peu intimidé. Le bonhomme, il est grand quand même ».

En 2006, un petit bruxellois de 19 ans intègre le vestiaire de l’Inter Milan. Son cassier jouxte celui de Figo, Recoba, Vieira et bien sûr Zlatan. C’est Ibrahim Maaroufi, ex-grand espoir du football belge. Avec un prénom pareil, Ibrahimovic ne pouvait que l’adopter. « On est toujours en contact. Je parle plus avec Maxwell (qui évolue désormais aussi au PSG) qu’avec lui. Et comme ils sont inséparables, on se tient au courant de temps en temps. C’est un garçon très humble. Il aide les jeunes. Il m’a d’ailleurs beaucoup aidé quand je suis arrivé. Avant les matches, il venait chez moi pour me conseiller. Il a été important dans ma carrière. C’est comme un grand frère. Il exige beaucoup des jeunes ».

D’où les fameux pétages de plomb de Zlatan. Anecdote 1, Kebano. « Lors d’un entraînement, il m’avait fait une passe. Je devais tirer directement et j’ai voulu revenir sur mon bon pied. Et au final, j’ai perdu la balle. Il m’a dit … à sa façon que ce n’était pas la chose à faire. Il m’a engueulé et puis il m’a expliqué ce que j’aurais dû faire dans cette situation ».

Maaroufi, lui, touche son crâne. Un cadeau de Zlatan, une cicatrice en forme d’autographe. « On s’entraînait sur corner. Je devais prendre le premier poteau. Et au moment où la balle est arrivée, j’ai mis la tête et il lui a fait son aile de pigeon et il m’a ouvert le crâne. J’ai un souvenir à vie mais j’aurais préféré ne pas l’avoir », sourit-il.

Peu de chance pour Anderlecht

A Milan, Maaroufi vit une première, l’émergence du fameux zlatanisme. Il est à table entre Figo et Ibrahimovic et ça discute religion. « Il me demande quel est ma religion. J’ai répondu que j’étais musulman et puis lui a dit moi ma religion, c’est Zlatan Ibrahimovic. Il ne se la pète pas mais il a confiance en lui. Et il l’assume ».

Neeskens Kebano et Gianni Bruno, qui a assisté à la dernière démonstration parisienne, ne donnent pas beaucoup de chance à Anderlecht. Le Carolo prédit un score 3-0 avec des buts de Zlatan et Cavani.

« Ils ont des joueurs de classe mondiale. Ils ont un très bon coach. C’est une très bonne équipe. Je pense qu’Anderlecht va éprouver des difficultés contre Paris. Si tu ne te mets pas à onze devant ton rectangle, je ne sais pas comment tu peux faire. Ils ont des individualités qui peuvent faire la différence à tout moment. Tu peux même essayer de mettre 15 joueurs derrière, mais je crois qu’ils arriveraient encore à marquer », a assuré le Bastiais au micro de Complètement Foot.

Source : rtbf.be

E. Libois
Kebano et Maaroufi évoquent Zlatan Ibrahimovic (E. Libois)

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