Revue de presse dh.be : « Maintenant, j’arrête de rigoler »

Auteur Team Kebano / Interview, Revue de presse / Pas de commentaire

Fini le Neeskens Kebano toujours cool et souriant. Le Carolo a décidé de prendre les choses au sérieux et ça paie cash.

Capable de faire basculer un match sur un coup de reins, Neeskens Kebano a toujours joué en dilettante ou presque depuis son arrivée à Charleroi. Au point que Felice Mazzù finisse par l’envoyer sans ménagement vers le banc. Depuis quelques semaines, le Franco-Congolais a néanmoins décidé de reprendre les choses en main. Double buteur face à Lokeren, il a remis le couvert, samedi, au RMP. Cette fois, la machine semble lancée.

C’est enfin le vrai Kebano, plus fort, plus décisif ?

« Physiquement, je me sens de mieux en mieux et ça me permet de faire mes enchaînements plus facilement. Finalement, je n’ai pas changé grand-chose à mon jeu. Si ce n’est que les dribbles commencent à passer. Sur le premier but, si je me plante en passant deux hommes, ça aurait encore jasé. On n’aurait retenu que ça. Mais c’est mon jeu, c’est ma force. Ce qui ne m’empêche pas de penser à l’équipe. »

Fini, néanmoins, de la jouer trop cool sur le terrain ?

« Les gens me voyaient toujours avec le sourire, cool. Maintenant, j’arrête de rigoler. J’essaie de me concentrer à fond sur ce que je fais. Sur mon boulot. Et je sens la différence. »

La double sélection avec le Congo, pour la Can, a aussi fait du bien…

« J’ai pris un bon bol d’air. J’ai galéré un peu avec des problèmes administratifs au début, mais ensuite j’ai pu jouer. Là, je vais faire un crochet de quelques jours par la France, voir la famille, avant de partir à nouveau pour aller défier le Cameroun. »

Bref, pour le moment, tout roule ?

« Tout ce qu’il me faut, c’est être dans un club où je sens que les gens m’aiment. Où je peux être décisif et prendre du plaisir. Le reste, cela n’a finalement pas beaucoup d’importance. »

Impatient, avant le prochain mercato ?

« Dans ma tête, je suis en Belgique. Point. Après, on verra ce qu’il peut se passer ou non. Quand j’étais petit, je n’arrêtais pas de faire des plans à long terme. Je venais à peine de commencer le foot, je n’étais même pas professionnel, que je disais déjà à mon père qu’après ma carrière, je voulais devenir entraîneur. Avec l’âge, j’ai changé. En grandissant, je suis passé au court terme. »

Charleroi va faire le forcing pour vous conserver…

« Quand je suis arrivé, j’ai signé pour deux ans avec option. On verra. Pour le moment, je n’ai pas encore discuté avec le club… »

Finalement, briller en Belgique, ce n’est pas toujours si facile…

« Il y a beaucoup de joueurs qui viennent ici en se disant que ce sera beaucoup plus simple. Et ensuite, ils tombent sur les fesses en se rendant compte du niveau. »

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