Revue de presse : « J’ai donné une priorité au temps de jeu sur mon salaire »

Auteur Team Kebano / Revue de presse / Pas de commentaire

Il fait partie des sacrifiés du PSG version qatarie. Neeskens Kebano, milieu de terrain aussi atypique que son patronyme, a choisi de s’exiler après une saison en prêt à Caen. En Belgique, le joueur de 21 ans a regagné en temps de jeu et régale désormais les habitants de Charleroi. Sans jamais oublier le club de son cœur, Neeskens raconte ses premiers pas dans une ville qui l’a déjà adopté.

Quel a été ton parcours avant de rejoindre le Sporting Charleroi ?
J’ai commencé par évoluer dans le club de mon quartier, à Montereau, de 6 ans à 13 ans. Ensuite j’ai été repéré par plusieurs clubs de Ligue 1 pour intégrer les centres de formation. Il y avait Rennes, Sochaux, Strasbourg, Auxerre ou encore Bordeaux. Mais j’ai choisi Paris, car c’est mon club de cœur. J’y suis resté de mes 13 ans jusqu’à 21.

Comment tu t’es retrouvé dans ce club ?
J’ai appris qu’ils étaient intéressés par mon profil. Ils m’ont présenté le projet, ce qu’ils voulaient faire, et j’ai décidé de venir car j’étais en recherche de temps de jeu.

Tu connaissais déjà la Belgique ?
Oui, je connaissais pas mal car j’ai passé quelques vacances dans le pays. J’ai beaucoup de famille qui réside dans le coin dont quelques cousins et ma tante. Avec le PSG, j’avais également joué contre Anderlecht lors d’un tournoi au Portugal.

Parle-nous un peu de la ville.
Je me suis installé en centre-ville. Il faut dire que j’y étais un peu obligé. J’ai perdu mon permis à Caen l’an passé donc il fallait que je ne sois pas trop loin des installations ! (rires). Sinon, l’ambiance est très sympa. Le peu de fois où je me suis baladé, j’ai rencontré des gens qui m’ont souri, m’ont salué. Ils sont très respectueux des joueurs de leur équipe et n’hésitent pas à te glisser un petit mot d’encouragement. Pour moi évidemment, ce qui revient le plus souvent c’est « J’espère que tu vas marquer ! »

Comment s’est passée ton intégration dans ta nouvelle équipe ?
Super. Au début, je suis resté un peu dans mon coin à observer les autres membres de l’effectif, sans faire de vagues. Petit à petit, les gens sont venus vers moi. Comme je suis quelqu’un d’assez sociable en général, ça a été plutôt facile une fois le contact établi. En plus, il y a beaucoup de Français dans l’équipe, dont Parfait Mandanda que je connaissais, ce qui est forcément un avantage.

Le championnat belge est-il d’un bon niveau ?
C’est clairement inférieur à la Ligue 1. C’est un championnat moins homogène avec des petites équipes et d’autres qui se débrouilleraient si elles évoluaient en France. Je pense que le Standard, Anderlecht ou Zulte y auraient leur place. A Charleroi, on ne prétend pas être aussi forts que ces équipes mais depuis le début de saison, on a obtenu de bons résultats contre ces « gros ». Après le match aller d’Anderlecht face à Paris (5-0), les gens ont pu penser que l’écart était énorme. Mais au retour, ils se sont donnés à 200%. Le PSG, qui n’a sans doute pas abordé la partie de la meilleure des façons, n’a pas pu ramener mieux qu’un match nul, ce qui prouve que les clubs belges peuvent aussi bien jouer.

Comment se déroule un derby contre le Standard ?
Les supporters de Charleroi sont venus nous voir avant le match pour nous demander de tout donner. L’an passé, l’équipe a mangé 6-2 à l’aller et 6-1 au retour. Il y avait une envie de revanche. On a finalement réussi à décrocher 2-2. Au retour du match, quand le car est arrivé dans Charleroi, il y a eu un énorme accueil avec des chants et une foule amassée. J’ai vu à quel point le derby était important pour le staff, les supporters. Rien qu’à voir les têtes après la rencontre, j’ai su qu’on venait de faire quelque chose de grand. Ça reste mon meilleur souvenir depuis mon arrivée.

En dehors de ce contexte particulier, la ferveur est-elle la même ?
Si je compare ça à la France et en particulier à Paris, je dirai que c’est extrêmement différent. Les supporters peuvent plus s’approcher des joueurs, rien qu’aux entrainements. Au PSG, tu es scruté pour tes moindres faits et gestes et c’est plus sur ta vie privée qu’on t’embête. Après, sur le plan strictement footballistique, tu trouves la même chose. A Charleroi, il commence à y avoir une superbe ambiance et grâce à une série de bons résultats, le stade s’est rempli. Au final, c’est à peu près la même ferveur qu’en Ligue 1 si on parle uniquement de football.

Et question salaire, tu t’y retrouves ?
La différence est colossale. Mais l’obligation pour moi, c’est d’être sur le terrain. J’ai donné une priorité au temps de jeu sur mon salaire. Après, les gros clubs belges n’ont rien à envier aux clubs de Ligue 1.

Ressens-tu la division du pays autour du conflit Wallons-Flamands ?
Je dois avouer que je ne m’y intéresse pas plus que ça. D’ordinaire, je suis quelqu’un d’assez casanier et je me concentre beaucoup sur mon jeu. Alors mise à part la langue à laquelle je ne comprends rien (rires), les seules choses que j’ai pu observer concernant le sujet, c’était lors des rencontres face aux clubs flamands. Tu ressens la rivalité, les rencontres sont beaucoup plus engagées et accrochées.

« Ne plus avoir cette étiquette de jeune joueur du PSG »

Le rapport au foot a-t-il évolué avec l’éclosion de la nouvelle génération belge ?
L’équipe de Belgique a eu une influence. Les gens ici ne regardent pas autant les émissions consacrées au foot ou les matches à la télé mais c’est en train de changer. La popularité de ce sport augmente depuis que les Diables Rouges cartonnent. Personnellement, je suis sûr que c’est une génération qui est promise à un bel avenir et je ne suis pas le seul à le penser. C’est une équipe en devenir qui peut accrocher par exemple une demi-finale lors du prochain Mondial.

Revenons un peu à la France. Comment s’est passé ton départ de Paris ?
Il me restait 3 ans de contrat, j’aurais pu rester même si j’allais très peu jouer et me contenter de bouts de matches. Mais je voulais sortir du nid et voir ma propre image ailleurs, ne plus avoir cette étiquette de jeune joueur du PSG.

Tu étais un espoir du club. L’arrivée des Qataris a-t-elle changé la donne ?
Si les Qataris n’étaient pas arrivés, ça aurait fait plus de place pour moi ou des mecs comme Bahebeck. D’un autre côté, j’étais supporter du club avant d’en être joueur, donc de ce point de vue-là, c’est une bonne chose. Et puis j’ai quand même côtoyé des joueurs d’une autre trempe. Mais en tant que footballeur, je me devais de partir.

Quel regard tu portes sur le changement de dimension du club ?
Je les suis toujours, je regarde les matches. Je parle encore avec certains de là-bas. J’étais bien pote avec Sakho, Jallet, Sissoko, Néné. Il ne reste plus que Christophe d’ailleurs. Le départ de Mamadou Sakho, ça marque vraiment un tournant de l’histoire du PSG. C’était l’emblème du club et perso, j’étais dégouté. J’ai pu discuter avec lui des conditions de son départ, mais ça reste entre nous.

Comment s’annonce ton avenir à Charleroi ?
Je ne sais pas du tout. Je resterai le temps qu’il me sera donné. L’important pour moi, c’est vraiment le temps de jeu, qu’importe le club ou le championnat.

Source : SoFoot.com

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Revue de presse : « Ne pas me contenter de coups d’éclat ! »

Auteur Team Kebano / Revue de presse / Pas de commentaire

Neeskens Kebano est prêt à s’adapter à un autre attaquant que David Pollet.

Depuis qu’il s’est installé dans l’équipe de Charleroi, Neeskens Kebano n’est pas passé inaperçu. On le retrouve régulièrement au centre et même à la conclusion des actions offensives développées par les Zèbres.

Le transfuge du PSG sera assurément un atout majeur de Felice Mazzù au Herman Vanderpoorten Stadion du Lisp : « C’est bien d’enchaîner immédiatement après la déception de mercredi dernier. Nous avons pris un coup au moral mais nous avons l’occasion d’ôter ses effets de nos têtes. »

Le Lierse n’en est pas moins un adversaire particulier : « En tout cas, difficile à cerner, donc assez mystérieux. Il paraît aussi que les supporters de ce club sont assez hostiles à l’égard de ceux de Charleroi en raison de divers antécédents mais vous savez, nous nous concentrons sur le terrain, sans nous intéresser à se qui se passe autour. »

Neeskens Kebano va devoir composer avec un nouveau paramètre puisque, pour la première fois, il n’aura pas David Pollet devant lui : « Lors des entraînements, je suis amené à jouer avec tous les autres attaquants potentiels. »

Enfin, une analyse personnelle : « Je n’ai pas été à mon niveau ces derniers temps. L’un ou l’autre coup d’éclat comme mon action qui a provoqué notre égalisation à Waregem n’est pas suffisant. J’ai eu trop de moments d’absence et je dois manifester plus de régularité. Ce constat m’incite d’autant plus à toujours vouloir prouver quelque chose à mon entraîneur ! »

Jean-François Prévost

source : dh.be

photo : photonews

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Revue de presse : « Zlatan, un gros bosseur, un garçon humble »

Auteur Team Kebano / Revue de presse / Pas de commentaire

Anderlecht reçoit le PSG ce mercredi en Ligue des Champions. Parmi la constellation des stars parisiennes, Zlatan Ibrahimovic occupe une place particulière. Erik Libois s’est penché sur le « phénomène » en allant à la rencontre de Kebano et Maaroufi qui l’ont côtoyé.

Un phénomène, un extra-terrestre, un génie du cuir, un égo surdimensionné mais aussi un grand cœur. Neeskens Kebano a vu la créature de près. Recruté au PSG, le Carolo a fait la préparation d’été avec le plus dingue des Suédois.

« C’est un très gros bosseur. J’ai vu à quel point il mettait du sérieux dans son travail, toujours à la recherche de la perfection. Souvent après l’entraînement, il restait plus longtemps pour faire quelques frappes devant le but. Il travaillait toujours. Il n’a pas la grosse tête, c’est une image que les médias lui donnent. »

« C’est une personne vraiment tranquille » reprend-t-il. « C’est un type comme les autres. Il parle à tout le monde. La plupart du temps, il est dans son coin et il attend l’entraînement. J’étais un peu intimidé. Le bonhomme, il est grand quand même ».

En 2006, un petit bruxellois de 19 ans intègre le vestiaire de l’Inter Milan. Son cassier jouxte celui de Figo, Recoba, Vieira et bien sûr Zlatan. C’est Ibrahim Maaroufi, ex-grand espoir du football belge. Avec un prénom pareil, Ibrahimovic ne pouvait que l’adopter. « On est toujours en contact. Je parle plus avec Maxwell (qui évolue désormais aussi au PSG) qu’avec lui. Et comme ils sont inséparables, on se tient au courant de temps en temps. C’est un garçon très humble. Il aide les jeunes. Il m’a d’ailleurs beaucoup aidé quand je suis arrivé. Avant les matches, il venait chez moi pour me conseiller. Il a été important dans ma carrière. C’est comme un grand frère. Il exige beaucoup des jeunes ».

D’où les fameux pétages de plomb de Zlatan. Anecdote 1, Kebano. « Lors d’un entraînement, il m’avait fait une passe. Je devais tirer directement et j’ai voulu revenir sur mon bon pied. Et au final, j’ai perdu la balle. Il m’a dit … à sa façon que ce n’était pas la chose à faire. Il m’a engueulé et puis il m’a expliqué ce que j’aurais dû faire dans cette situation ».

Maaroufi, lui, touche son crâne. Un cadeau de Zlatan, une cicatrice en forme d’autographe. « On s’entraînait sur corner. Je devais prendre le premier poteau. Et au moment où la balle est arrivée, j’ai mis la tête et il lui a fait son aile de pigeon et il m’a ouvert le crâne. J’ai un souvenir à vie mais j’aurais préféré ne pas l’avoir », sourit-il.

Peu de chance pour Anderlecht

A Milan, Maaroufi vit une première, l’émergence du fameux zlatanisme. Il est à table entre Figo et Ibrahimovic et ça discute religion. « Il me demande quel est ma religion. J’ai répondu que j’étais musulman et puis lui a dit moi ma religion, c’est Zlatan Ibrahimovic. Il ne se la pète pas mais il a confiance en lui. Et il l’assume ».

Neeskens Kebano et Gianni Bruno, qui a assisté à la dernière démonstration parisienne, ne donnent pas beaucoup de chance à Anderlecht. Le Carolo prédit un score 3-0 avec des buts de Zlatan et Cavani.

« Ils ont des joueurs de classe mondiale. Ils ont un très bon coach. C’est une très bonne équipe. Je pense qu’Anderlecht va éprouver des difficultés contre Paris. Si tu ne te mets pas à onze devant ton rectangle, je ne sais pas comment tu peux faire. Ils ont des individualités qui peuvent faire la différence à tout moment. Tu peux même essayer de mettre 15 joueurs derrière, mais je crois qu’ils arriveraient encore à marquer », a assuré le Bastiais au micro de Complètement Foot.

Source : rtbf.be

E. Libois
Kebano et Maaroufi évoquent Zlatan Ibrahimovic (E. Libois)

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Revue de presse : « Standard – Charleroi ? Un PSG – Marseille à la belge »

Auteur Team Kebano / Revue de presse / Pas de commentaire

Ancien grand espoir du Parc des Princes, Neeskens Kebano connaît la ferveur d’un choc.

Il n’a pas fallu longtemps à Neeskens Kebano pour s’installer comme une pièce maîtresse sur l’échiquier carolo. Point de relais idéal entre le milieu de terrain et David Pollet, il a en sus déjà inscrit quelques buts qui pèsent lourd dans la balance : « Mais je ne suis pas du genre à planer. Je veux continuer à monter dans les tours et être encore plus décisif dans les semaines qui viennent. »

Le tout, pour un technicien de sa trempe, c’était d’apprendre à se fondre dans le collectif : « Le coach m’a recadré après le match à Ostende, où j’ai eu tendance à beaucoup trop garder le ballon. Il m’a donné quelques conseils et cela s’est révélé payant. Je me sens vraiment bien dans ce groupe, où cela chambre pas mal. Il y a de l’ambiance et tout le monde est très positif. »

Dimanche, face au Standard, il s’agira de jouer serré pour faire vaciller le leader autoritaire de la compétition : « Ce sera la guerre, mais dans le bon sens du terme. Il n’y aura pas d’armes sur le terrain (sic). Je pense que ce sera un match engagé des deux côtés, mais je ne me focalise pas sur l’adversaire. »

Difficile pourtant de passer à côté de la ferveur qui entoure ce match dans les rangs carolos : « Bien sûr que j’entends les supporters et même les joueurs en parler. C’est un peu une sorte de PSG – Marseille version belge. On sait ce que cela donne comme ambiance, entre deux équipes qui ne s’apprécient pas forcément dans les tribunes. Je m’attends à me faire siffler, mais cela ne me pose pas de problème. »

Neeskens Kebano est paré à la bronca… même s’il n’a jamais participé à un clasico sous les couleurs parisiennes : « J’y ai pris part en tant que supporter. Mais je n’étais pas un acharné anti-Marseille. J’ai même un pote qui joue chez les Phocéens : Giannelli Imbula. Je ne me suis pas mis à le détester du jour au lendemain juste pour ça… »

Du côté du Standard, aussi, il connaît quelqu’un : « Fred Bulot était en sélection française chez les Espoirs, et moi dans la catégorie juste en-dessous. On se connaît aussi pour s’être croisé lors d’un Caen – PSG. On s’est dit bonjour et on a échangé quelques mots récemment. C’est sympa de se retrouver sur le terrain. »

Reste finalement à espérer pour les Carolos que Neeskens plante un nouveau but d’anthologie à Sclessin, à l’instar de sa frappe face à Lokeren : « La saison est encore longue. J’espère bien que ce n’était pas mon plus beau… »

Source : http://www.dhnet.be

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Revue de presse : « Entre Charleroi et moi, c’est donnant donnant ! »

Auteur Team Kebano / Revue de presse / Pas de commentaire

Le transfuge parisien du Mercato n’a sans doute pas entamé sa carrière carolorégienne dans des conditions optimales. Parce qu’il a disputé la dernière demi-heure du match à Den Dreef, c’est-à-dire qu’il a évolué dans un contexte plus délicat dans la mesure où les Louvanistes ont exercé une pression au cours de cette période de jeu.

Il n’empêche que Neeskens Kebano n’a pas raté son entrée. Loin de là car il a montré de belles choses : « Aujourd’hui, je ne suis déçu que du résultat. Un point, ce n’est pas mal et le score est logique mais quand on ne gagne pas, c’est que l’on pouvait faire mieux ! »

Le petit médian a visiblement trouvé ses marques rapidement : « Le football belge ne me surprend pas car il ne m’est pas étranger. D’autant que j’ai de la famille dans votre pays. Ils étaient d’ailleurs plusieurs, dont mes parents, à avoir rallié le stade de Louvain. »

Et puis, il y eut une expérience précédente : « Avec le PSG, j’ai notamment participé au tournoi de Faro qui réunissait également Benfica et Anderlecht. Si bien que j’ai joué contre ce dernier. »

D’aucuns s’étonnent qu’un tel espoir issu d’un club aussi prestigieux, se retrouve à Charleroi : « C’était ma meilleure opportunité, que je ne regrette certainement pas d’avoir saisie. Les gens du Mambourg m’ont exposé un projet. Celui-ci est aussi bien d’ordre collectif qu’individuel. En quelque sorte, c’est donnant donnant ! »

Les deux parties devraient y trouver leur compte…

Source : http://www.dhnet.be

photo : sporting-charleroi.be

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